Fromagerie Le Pic – Benjamin Remond témoigne

Fromagerie familiale et artisanale qui est née dans les années quatre-vingt au coeur des Gorges du Tarn, la Fromagerie Le Pic produit des fromages de chèvre au lait cru issus de différents élevages locaux. Leur spécialité est notamment la Rouelle, pour laquelle ils ont été médaillés dans de nombreux concours. Benjamin et Julien Remond qui ont repris le flambeau familial en 2010 ont connu différentes installations de traitement des eaux blanches « historiquement la première d’entre elles a été réalisé en 2001 mais elle s’est vite avéré inadapté, puis en 2006 nous avons collaboré une première fois avec les Ateliers d’Occitanie. À cette époque, nous transformions 2 000 litres de lait par jour et au fil du temps ces volumes ont nettement augmenté pour en arriver à 6500 litres aujourd’hui. Nous sommes passés d’un SBR mono cuve de 45 m³ à deux bassins SBR de 110 m³ chacun associés à une citerne de stockage des bactéries de 110 m³ également. L’ancien SBR a été revalorisé et son réseau d’aération a été complété par d’autres éléments pour être transformé en bassin tampon. ».

« La station SBR a fonctionné jusque-là parfaitement. Nous sommes très contents de la relation notamment avec leur commercial et ce partenariat me donne envie de positiver pour le futur. « 

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Lors de cette évolution, les 3 citernes de traitement des eaux blanches ont été enterrées juste en face de la Fromagerie et les Ateliers d’Occitanie sont venus y greffer un local technique pour faciliter la maintenance. Benjamin Rémond se souvient « La transformation de la station est un projet qui a été mené sur une durée très courte avec les premières démarches à l’été 2019 et une installation définitive au printemps 2020. Fait très rare, nous avons profité d’une nouvelle subvention de L’agence de l’eau au titre de la mise en place d’un procédé de traitement des effluents différent (Première subvention date de 2001). Aujourd’hui la nouvelle station SBR (Sequencing Batch Reactor) imaginée par l’INRA génère des rejets cristallins et totalement dépollués ce qui est particulièrement important pour nous car nous sommes dans une zone protégée. Au niveau des actions de maintenances, c’est très simple. Le système est automatisé et je ne procède qu’à un contrôle hebdomadaire du fonctionnement de la station. Ensuite par rapport à 2006 nous en avons profité pour anticiper le traitement d’une production plus importante ce qui nous rend plus serein. D’ailleurs avec la période COVID nous avons été confrontés à une suractivité et la station SBR a fonctionné jusque-là parfaitement. Nous sommes très contents de la relation notamment avec leur commercial et ce partenariat me donne envie de positiver pour le futur. »