CUMA des volailles réunies – Marc Tardieu témoigne

En 2016, Dans le cadre du développement de leur activité et de la création d’une CUMA (Coopérative d’Utilisation de Matériel Agricole), Marc et Joël Tardieu, éleveurs de volailles ont agrandi leur abattoir et créé un atelier de transformation. Marc Tardieu nous évoque les nouveaux besoins en traitement des effluents que cela a occasionné « Notre unité de production est passé de 50 m² à 300 m² avec les bêtes de cinq exploitants à pouvoir prendre en charge du jour au lendemain. Nos effluents d’abattage étaient jusque-là stockés dans deux fosses situées sous l’atelier, puis elles étaient filtrées et épandues mais le système n’était plus conforme par rapport à l’augmentation du volume. Après échange avec l’agence de l’eau de Toulouse, elle nous a orientés vers un bureau d’études d’Albi qui nous ont proposé rapidement la solution SBR des Ateliers d’Occitanie ».

« Le système SBR est superbe et très fiable et dans le cadre de futurs développements nous pensons refaire appel à eux. »

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La mise en place de la solution a été véritable défi technique. « les effluents d’abattoir de notre CUMA peuvent être très variés et fluctuant en volume. Il peut notamment y avoir des pics d’abattages sur de très courtes périodes (fêtes de fin d’année) ou plusieurs types d’effluents liés aux diverses étapes (gavage, abattage, transformation) ou aux espèces de palmipèdes (canard gras, poulet, pintade, chapon). Et ces divers effluents peuvent être traités lors d’une même semaine. »

L’installation réalisée par Ateliers d’Occitanie est dimensionnée pour la prise en charge de 2000 bêtes semaine, selon les directives précises du bureau d’études. Elle prend la forme de 2 citernes de 25 m³ enterrées en contrebas de l’unité de production et profite d’une pente naturelle pour que les effluents d’abattage puissent circuler au fil de l’eau sans l’aide de pompes de relevage. Au niveau de la maintenance Marc Tardieu nous explique les manipulations « les contrôles sont très faciles et on ne les réalise qu’une fois par semaine. Il y a une vérification visuelle de l’homogénéité du mélange, et sent s’il n’y a pas d’odeur. Il faut ensuite ouvrir la purge à air pour permettre aux résidus d’eau générés par la condensation de s’échapper. Enfin on contrôle la valeur du manomètre qui est indiquée sur le surpresseur et le tour est joué. Une fois par an on pratique une maintenance plus poussée. On nettoie le dégrilleur et les pompes de la cuve et on enlève environ 8 000 litres de boues. On a un tableau électrique avec des voyants lumineux qui s’allument en cas de problème, mais c’est extrêmement rare. Le système SBR est superbe et très fiable et dans le cadre de futurs développements nous pensons refaire appel à eux. »